Loin devant, au sud de ton île, Où la lumière brille calme et tranquille, Il apparaît sans s'annoncer Ce nouveau rivage où rêver, Seule ou accompagnée, D'un brin d'éternité. Son sable est chaud, Son chant est doux, Et si on le trouve un peu fou, Il n'est jamais qu'un caillou, Posé sur les eaux, Hors des modes et du chaos. Tu voudrais bien, Peut-être, Y accoster; T'y arrêter, T'y reposer ! Un matin sans moyens, L'espace d'un câlin... Tu te retiens, Peur d'être ? Ton âme s'élance... Mais ton coeur balance ! Tu doutes, tout doute, Jusque dans tes silences. Avec raison tu le redoutes, Car il n'est pas un boy-scout, Mais ta déroute, ton blackout. Qu'il demeure un mirage ! Un paysage de pâturages, Sans âge, loin de tes rivages.
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