La chtroumpette comme on l'appelleCollectionnant les bleus et les yeux au beurre noireElle porte même quand il pleut des lunettes de soleilJamais souriante et toujours munie de son regard noir
Le clodo comme on l'appelleCouché dans sa pisse et celle des autresIl se réchauffe à la bière et utilise le bruit des voitures en guise de réveilToujours le regard vide et sur un matelas crade il se vautreLa noirâtre comme on l'appelle Vivant dans 10m carré aux abords de ParisElle fait un job de merde en ramassant celle des autres au sac poubelle Seule contre toute la France raciste et elle rêve souvent de son ancien paysLa péri comme on l'appelle Arpentant le trottoir du matin soir Elle choppe des bleus sur les genoux et des nausées de chaque nuit qu'elle se rappelle Continuant à croire secrètement à l'amour tout en le fessant aux pires des connards Le terroriste comme on l'appelle Arborant une barbe fournie et un teint arabique On l'injurie dans la rue et se moque de lui au travail et c'est pareil pour elleÀ 2 contre le monde en entier ils resteront ensemble ici quite à se faire frapper par des flicsLe glandeur comme on l'appelle Avachi dans son canapé à jouer à fifa Il ne pense pas à son avenir et enterre ses chances d'être embauché à la pelleIl finira seul à jamais chez lui, avec pour seule compagne une caraLe voyou comme on l'appelle Sa deuxième maison c'est la garde à vueIl y passa plus de temps qu'à l'école ou qu'à la maison car ses parents et profs le pèlentCleptomane et toxico il manie les couteaux et enchaîne les affaires qui puent Le gros comme on l'appelle Difficile pour lui de sortir et s'affirmer Chaque jour c'est avec des nouveaux noms que les autres l'harceleIl a jamais su ce qu'il avait fait de mal ni comment tout arranger L'anorexique comme on l'appellePersonne ne le sait mais il se fait vomir depuis des années Il est devenu maître pour cacher sa vraie nature et son corps frêle C'est dans un vestiaire de gym que ses copains l'ont cramé Le camé comme on l'appelle Toujours en quête d'un peu d'herbe à fumer Il ne pense qu'à la drogue à longueur de journée car sans elleIl ne serait qu'un putain de débile sans le moindre avenir à espérer L'addict comme on l'appelle Il fume, il boit et plonge dans toutes les addictionsImpossible pour lui de s'en sortir sans une substance qui lui sert d'ateleJamais il ne trouvera le courage de s'arrêter car sans dépendances sa vie est une déception La technicienne de surface comme on l'appelle Gentille femme serviable qui a vu sa vie partir en couilleElle a fini par devenir la nettoyeuse que tout les riches hèlentPassant sa journée le dos abimé à lustrer du marbre et rien qu'un café offert à celle qui désouilleLe violent comme on l'appelle Père qui boit et mère tabassé Il finira par rentrer dans l'armée pour oublier cette enfance digne d'un spielbergÀ 20 ans il chercha son père pour le démolir, il fera pareil à toutes les femmes avce qui il va couché Le suicidaire comme on l'appelle Caché et rabaissé par les autres gens Il finira par être dégouté de la vie et aura des passions impopulairesMutilant son corps par plaisir et n'entre voyant aucun avenir, la vie n'aura pour lui plus de sens L'handicapé comme on l'appellePassant sa vie à subir le regarde des gens validesIl aura toujours honte de lui car chaque privilège d'être handicapé est un mauvais rappel Se battant toute sa vie pour se faire une place, alors qu'il aura toujours une place assise Le petit comme on l'appelle Tout le monde est plus fort que lui il se sent partout inférieur On le bascule et lui renvoie les moqueries qu'on ose pas faire aux moins frêles À force de vouloir se faire respecter il plongera dans la muscu et dans la moquerie des non supérieursLa commère comme on l'appelle Jeune femme de 17 ans au teint cadavriqueElle n'est aimé par très peu à cause de sa tendance à se moquer de l'autre que ce soit il ou elleCrachant dans le dos des autres jusqu'à son ultime sommeil, personne ne sera la pour partager sa vie merdique Tous ces gens je les ai croisésC'est des rejets de la société Des êtres qui ont été formés par notre mondeIls représentent l'influence qu'on les hommes... C'est immonde
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