Après avoir subi un nombre incalculableDe maints petits revers dans un si dur chemin,On perd sa belle confiance et tout comme un gaminOn commet quelquefois la faute inévitable.
J’ai beaucoup travaillé mais tant de fois trahi,J’abandonnais ma place pour tout recommencer,Et me battre de plus belle pour ne pas renoncerAu délicieux confort qui m’avait envahi.
Le risque est périlleux dans tous ces changements,Il est bien plus aisé de rester sédentaire,Mais devant l’injustice je ne sais pas me taire,Et toujours je partais vers d’autres éléments.
N’amasse pas de mousse, telle est la pierre qui roule,Dit le fameux dicton, et il a bien raison,Changer souvent de places frise la déraison,Mieux vaut être anonyme confondu dans la foule.
Et lorsqu’à cinquante ans les forces s’amenuisentOn se retrouve soudain au détour d’une route,De devoir entreprendre nous amène le douteEt la désespérance que les choses n’aboutissent.
Alors baissant les bras on cherche le refuge,D’un travail salutaire qui sans trop de hardiesseNous permettra de vivre jusqu’à notre vieillesse,Et sa petite retraite que l’Etat nous adjuge.
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