Aussi loin que je puisse me rappeler Aux prémices de l'humanité Le terrain était montagneux parsemé de pierres jaunâtres le sol granuleux L'air âpre
Souvent,de grands moments de vide,spacieux,intemporels,nul rencontre. Rien que le silence à perte de vue.
Parfois,apparaissait,glissant sur le chemin,les plumes d'un quelconque volatile,fébrile,user par tant d'effort à brasser l'atmosphère.
J'errai constamment,les yeux rivés,en direction du soleil couchant. Ne craignant de lui que l'éclipse. Il fallait être vif,pas de pitié,même nouveau né,l'instinct carnacié des monstres terrestres et marins,ne prenait jamais de "Faim". Puis vint le temps des routes commerciales,de cuivre,de fer ou tous autres métaux précieux. Ce fut pour moi,l'école de la vie. Un roulement incessant d'âmes se percutants dans un monde devenant de plus en plus grands. Je cru apercevoir,de ce que l'on appel aujourd'hui le Canada,les côtes Anglaises. La glaise aux pieds,j'apprenai sans cesse les nouvelles ruses afin de survivre à travers les civilisations,qui s'erigeaient et s'éteignaient comme des bougies soufflées sous le vent de l'Histoire. Je vis des espèces naîtres puis d'autres disparaîtres. Disparités d'êtres ne s'insérants point dans les desseins du Divin. Mes compagnons éphémères et moi,vîmes l'arrivée des nephilims,ensevelis aussitôt sous les flots,sombrants dans les abîmes de l'atlantide. Ma plus lourde tache : maintenir le secret qui me liai aux décisions intangibles de la création. Je pu enfin obtenir protection sous le règne de Nimrod. Devenant par la même,l'humble conseillé d'une divinité à figure humaine, subjuguée par mon savoir primaire que je synchronisai au prorata des découvertes actuelles. Sous la domination des Philistins, aux allures Herculéennes,je devins redresseur de tort et juge usant de mon ancienneté au combat à main nues Il n'eut suffit que de 3 fois pour sceller mon sort,ensorcellé par les tours de ma dite bien aimée. Je feignis ma mort,laissant pour dépouille ma chevelure tressée. Éternel voyageur J'appris à maîtriser mes peurs, auprès d'ascètes, Quelques siècles, Passés aux abords du Gange à méditer sur l'accouchement de nos joutes spirituelle, menant à l'éveil. Fis mûrir mes pensées sur les larges allées de la Mésopotamie,croisant des va nu pieds,tout comme moi,avides de rêve,d'aventure et d'espace. L'empire égyptien ayant laissé place à la décadence et l'hégémonie du monde Romain. Je me fis distributeur de pains,défenseur des droits communs,de la veuve et de l'orphelin. Un discours sur une montagne,dispersant le doute et la hargne. Aboutissement résumant une expérience de plus de 10 000 ans,le tout sublimé par l'encrier de poétes et philosophes adeptes de maieutique maîtrisants l'art de la rethorique. Le mythe était né ! Le reste n'est que,l'Histoire, reliée,relayée dans des reliures entassées,servant désormais de biture aux peuples émergents : Un homme contre Rome, la discorde et la pomme, la beauté d'Absalom, En vue subjective d'un seul homme étant venu de loin faire face à son destin. Les millénaires défilerent,d'obscurs moments de ténèbres.
Rituels,chevaliers chevaleresques,hérauts de contes abracadabrantesques.
Des conquêtes et des pertes,à en perdre la tête.
Les mêmes erreurs sans fin.
Un fois magiques,l'autres fois scientifiques.
D'unes dithyrambiques d'autres éclectiques. Dans le nouveau monde du 17ème siècle,Je pu enfin trouver havre de paix, auprès de la société des amis,seuls dissidents respectant les natifs. De retour sur le vieux continent,encore naif,à l'époque ou les esprits s'illuminaient de toutes part. Inventions et découvertes foisonnaient,mais je me contentai de contempler les moineaux, près des ruisseaux et autres lac d'Annecy,en compagnie d'un musicien,juvenceau,philosophant sur chacune de mes confessions, méditant sur les disposition de nos âmes,herborisant... Les allées et venus étant devenus mon quotidien et la déception mon lot. J'enseignai la botanique à un jeune écrivain fraichement sorti d'Harvard,disant qu'il vivait seul dans les bois,fustigeant l'esclavage et s'attristant du visage que prenait notre société. A peine arrivé en Afrique du Sud En pleine apartheid Je fit l'unes des rencontres les plus extraordinaires qui me fut donnée de faire.Celle d'un petit homme ordinaire et malingre affectionnant particulièrement la marche à pied : "Impressionnant pour un homme de maintenant !".
Très interessant de partager avec lui les écrits et idéaux d'un ami que j'avais quitté cent ans plus tôt. A cette époque de temps modernes,tous les événements se precipiterent,j'eu guère le temps de souffler. Des guerres de proximité,des présidents assassinés. Je me suis bien souvent questionné : "ne fallait t'il pas se suicider?".
Mais chaque printemps,même après mille ans,le chant du rossignol aigaie toujours mon âme d'homme. Tout comme les pensées percutantes de se danseur de chachacha ,que je m'amusais à surnommer : "petit dragon".Dernier contemporain à avoir pu garder quasi intact la philosophie et le respect de la vie d'antan que je chéri tant. Je sent que L'apocalypse est proche et malgré tous les cris de S.O.S de ces terriens en detresse. Je me demande toujours qu'est ce qui pourrait nous sauver ? L'amour !? Mais je suis au moins sur d'une chose,aimer est beaucoup plus fort que d'être aimer. Désormais je suis prisonniers des néons, telle une luciole,dans une prison, d'idées rayées et plastifiées. Et même si J'ai foi en beaucoup de choses,j'attend allegrement le clap de...
FIN !
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