Ce n'est pas moi qui ai peint les collines ni la douceur du ciel au flanc de la vallée, encore moins le ruisseau qui serpente avec l'éclat d'un miroir brisé dans l'innocence de l'aube ; il s'agit d'une sorte de pacte avec l'invisible : je n'ai pas le droit de peindre ce que je vois, seulement celui de m'en souvenir afin de l'élever, très haut, dans la clarté de mon désir, pierre de touche de l'âme, promesse diurne de félicité, avant que tant de grâce ne retombe toujours plus bas, fugitive, éperdue, sous la poussière de mon rêve.
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