La primavera va crescendo
Largo.
Au tout premier temps,
ce n’est qu’un murmure, un chuchotement,
le bruissement furtif de l’éclosion
de la primevère,
que salue de son chant polisson
le pinson.
Lento.
Progressivement
La mesure s’ajuste,
s’adapte à la couleur des clochettes
de la narcisse
et s’entend au trille soutenu
du rossignol.
Andante.
Dame nature prend confiance.
Le rythme a plus d’allant :
çà et là on repère la hardiesse
du crocus nonchalant
qu’accompagne de sa flûte
la mésange
Allegro.
La liesse se précise.
Le mouvement prend forme.
Celle qui a passé Noël
pour renaître :
c’est l’hellébore,
encouragée, soutenue, applaudie
par la fauvette.
Vivace.
Tout explose !
Les teintes éclatent : du rose pastel au jaune soleil.
Fièrement dressées, multicolores
voici venues les tulipes
que fêtent de leurs vols par centaines
les hirondelles
annonciatrices du renouveau.
Il est là le Printemps !
Il a attendu longtemps
que son heure soit venue.
Mais jamais il ne ment,
c’est un battant.
l’homme respire sa venue.
Le monde est content
applaudit son couronnement
et lui souhaite la bienvenue.
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