Je suis une rêverie isolée,
Dans une chambre désolée
Où se meuvent de mauves songes
Que déchire le voile des fenêtres closes.
Le silence est chaud et souffle son haleine alourdie de regrets,
Sur mon dos.
La noirceur des murs immuables, sans reflet, ne baigne plus mes paupières,
Et mes yeux brillent sans lueur dans la nuit.
Le temps coule des horloges vides et vient tacher le sol.
Le son feutré des roses secondes suggère l'éternité, et se répand langoureusement dans l'espace
Creux.
Mes yeux brillent sans lueur, et miroite
Dans le ciel aux étoiles froides,
Une rêverie isolée.
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