Douceur incessante
Une brise d’orient effleure les draps,
Il y dépose l’odeur du désert lointain,
des sables dorés, des dattes mûries,
un soupir venu d’un ailleurs endormi.
Sur le balcon, sous l’ombre tremblante,
une cage trône, offerte au vent.
L’oiseau captif, aux aguets ,
tisse son chant au fil de l’écho des bavardages.
Des voix de femmes, rieuses, complices,
se mêlent aux rumeurs du jour naissant.
Leurs mots glissent, malicieux, légers,
dans l’air tiède et caressant.
Dans la pénombre, un regard s’accroche,
celui d’un enfant, grand comme le ciel.
Sa mère l’enlace, le monde s’efface,
il n’y a plus qu’eux, un lien éternel.
Un fil invisible, tissé de lumière,
les unit d’un même émoi.
Un battement de cils, un sourire offert,
Le véritable amour sans un murmure.
Ils se lient comme l’encre qui danse ici,
sur le parchemin où je grave ces mots.
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