Il fut un temps timide où pétillant de braises
J’étais éclatant comme un soleil explosif
Les aubes enflammées, volcaniques fournaises,
Exaltaient tout mon cœur tapageur et pensif.
Mais désormais le ciel est devenu stérile
L’aube nauséabonde, et le soleil glaçant.
La tristesse des soirs se fait indélébile
Comme un grand bol de soupe amer et lactescent.
Or moi, âme affligée, tombe mélancolique
Dont les pianos froids ont un goût très mauvais
J’erre à travers la Terre et la mer frénétique
Sous les cieux constellés, tranquille. Je m’en vais.
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