Du gâteau à la fleur d'oranger de mon enfanceAux fleurs du mal de Charles BaudelaireÉcrites pour aux bien-pensants déplaireJ'ai su contempler les fleurs avec bienveillance.
Préférant la fleur des champs à la fleur séchéeDe longues distances j'ai parcouru seul,Bavardant avec la flore près d'un tilleul,Ami inséparable d'une mésange haut perchée.
La fleur au fusil à la guerre j'ai refusé de partirExcluant de faner dans la fleur de l'âgeEt d'être le complice d'odieux carnages,Préférant au fil des années la sagesse acquérir.
J'ai souvent aussi à des belles conté fleurette,Avec elles du langage des fleurs j'ai usé,Les courbes de leurs corps m'ont apaiséErrant dans ma vie de bohème à l'aveuglette.
L'éclat des fleurs me stimula moi le libertaireTantôt taciturne tantôt le cœur léger,Écrire loin d'elles je ne peux envisagerDans l'anonymat de ma vie d'oiseau solitaire.
Quand arrivera un jour l'heure de mon trépasAucune fleur mes amis je ne veux,On m'aura à jamais fermé les yeuxAussi les fleurs sur ma tombe ne déposez pas.
Jean-Claude FISSOUN
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