À chaque respiration la même partition,
Pris dans le tourment de cette malédiction.
En quête de celle qui sera me comprendre,
Pour qui l'envie sera entreprendre.
Perdu dans mes pensées obscures,
Mon ombre s'assombrit face au futur.
J'envisage de découvrir des paysages.
Mais j'aperçois seulement des orages.
Mon unique voyage est à travers cette plume.
Comme si d'écrire pouvait alléger l'enclume.
Parfois, je rêve, mais la trêve est courte.
À chaque matin, toujours les mêmes doutes.
Suis-je triste à attendre le miracle.
Pourtant, aucune larme coule de ce réceptacle.
Je ne sais plus souffrir, où sont mes sentiments.
Dois-je faire couler le sang afin de sentir le vent.
Suis-je déjà mort, est-ce là mon sort,
Incapable d'apprécier l'aurore.
Je vois les corbeaux dévorer la colombe.
Chaque vers que j'écris est un pas vers ma tombe.
J'aurais tant voulu qu'on m'apprenne la vie.
Que l'humain n'est pas la pire espèce ici.
Que le monde est beau malgré les guerres,
Et que l'argent ne domine pas la chair.
Comment faire pour sourire, masquer le pire,
Mentir puis tenir debout sans faiblir.
Comment faire pour donner la chance à la redondance,
Toujours les mêmes désillusions, toujours les mêmes lances.
Serais-je capable de briser ma chrysalide ainsi m'envoler,
Découvrir ce que l'on appelle liberté.
Les questions rôdent, les réponses fuient.
À quoi puis-je m'accrocher la nuit.
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