Seule à cette table, toi si loin
Je n'ai que ma respiration à écouter,
Pérturbée par l'idée qu'elle puisse ne pas être en harmonie avec la tienne
Déboussolée que nos coeurs n'aient jamais battu à l'unisson.
Pourtant parfois le mien voudrait s'arrêter, et que le tien le rattrape,
Petit coeur qui s'affole et dérape quand tu me regardes.
Mais qu'adviendrait-il de nous si l'un enfin rattrapait l'autre?
On passe notre temps à se chercher, à courir,
Ce n'est pas tragique, le sport procure du plaisir!
Marcher paisiblement à tes côtés ne m'intéresse pas
Je veux chercher sans arrêts le parties de toi qui m'échappent
Mais jamais surtout je ne voudrais qu'il n'y ait plus rien à trouver,
Dans cet univers de mystères et cet océan de bonheur que sont pour moi ton esprit et ton coeur.
J'ai envie de me perdre en toi, comme lorsque nos corps se mêlent et ne se reconnaissent plus eux mêmes
Si naturel soit-il qu'ils soient liés en cette entité si forte, que les dieux jalousent même.
Raconter ma vie depuis que tu y es entré, fracassant la porte de tes bras musclés qui me protègent?
Un vertige infini, comme le fond de tes yeux gris.
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