A 20 ans je suis déjà blasé
Demain est pareil qu'hier et aujourd'hui
Il ne me reste plus qu'à crever
Et voir si de l'autre coté, le monde est plus joli
Je ne crois pas en Dieu et il me le rend bien,
A me laisser là, seul, comme un chien,
Dans mes problèmes d'homme qui sent qu'approche la fin,
Fasciné par ces pensées de mort qui ne mènent à rien
Prétentieux, sûrement je le suis
Pour oser dire de la vie, qu'un jour ma mère m'offrit
Qu'elle ne vaut rien et finira aux orties
Et penser que j'ai déjà tout vu, tout vécu, tout subis.
Du soleil trop près je suis allé
Et ses feux vengeurs mon audace a fait sombrer
Qu'est ce que je croyais ?
Que la femme de ma vie j'avais rencontré ?
Qu'un sens à ma vie enfin j'allais trouver ?
Quand le bonheur fut là, et qu'on te le retire
Quand d'un œil serein tu regardais l'avenir
Et quand tout s'effondre, que tu la vois partir
La seule chose qu'il te restes, c'est l'envie de mourir
Je m'accroche, je me ment
Me dis que rien n'est pire que l'instant présent
Mais le soir seul dans mon lit si grand
Remplit par l'absence de mon double manquant
Je réalise, que demain sera pire
Que plus grand sera encore le désir de mourir
Que cette lente agonie je veux enfin finir
Et de cette existence vide et pâle à jamais m'enfuir
Et puis le soir avant d'aller sombrer
Dans un oublie léger qu'aux aurores je vais quitter
Une petite voix et là pour me rassurer,
Pour me consoler, me motiver, me faire rêver
Me faire comprendre que les bras il ne faut pas baisser
Chaque jour je ne vis que pour elle
J'attends longtemps ses visites usuelles
Et en sort lavé de mes tourments cruels
Au moins jusqu'à demain où la dure ritournelle
Reprendra mieux encore l'horrible chant des sirènes
Cela est doux et à la fois cruel
De savoir que la vie n'est plus qu'une étincelle
Qu'un coup de vent léger peu faire taire à jamais
Si un jour, toi, la voix, tu m'abandonnais.
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