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Catégorie : Poèmes tristes et sentimentales
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Poemes Tristes Et Sentimentales

La pluie est revenue

Et elle va tout apporter, telle la rivière en crue

La soif de mort, le dégoût de vie

La courte éclaircie est désormais finie

 

M'enfoncer plus profond dans les sombres méandres

De l'abîme sans fond qui me déchire l'âme

Baisser la garde, s'exposer à la lame

Qui vicieuse dans ton dos s'enfonce jusqu'à la garde

 

Seule bâtisse solide encore debout

L'amitié désormais s'effondre, s'effrite, fuie de partout

Quand ton frère, auquel tu confierai ta vie

Renie, balaie tout ce que tu pensais acquis

 

Quand devant toi, il joue avec puis séduit

La femme pour laquelle tu donnerais ta vie

Celle que tu attend depuis toujours en secret

Qui te dis les mots que sans savoir tu voulais

 

Quand la pièce depuis toujours manquante

Enfin t'est accessible, mais de tes mains impuissantes

S'enfuie, aux bras de ton ami en riant

Et leur joie lapidaire t'éclabousse en passant

 

Quand tu pensais tout avoir perdu

Ta famille, ton amour de jeunesse

Ta joie de vivre, ton espoir, ta tendresse,

La rancœur t'enveloppe dans son tissu écru

 

On te prend les miettes qu'il te restait

L'infime soupçon de vie vierge de tout regret

La seule chose pure et belle

Et la souffrance reprenne sa ritournelle

 

Quand dans les yeux, le dernier rempart

La seule muraille, l'ultime bastion

Qui te maintient en vie dans ce monde abscons

Te regarde, narquois dans son sourire goguenard

 

Prêts à mourir pour lui, prêts à souffrir pour elle,

Tu devras, pour eux te brûler les ailes

Taire ta souffrance, ton malaise, ton chagrin

Pour que, peut-être, pour eux, il existe un demain

 

La vie ce soir t'impose une ultime épreuve,

Faire un choix, entre l'amour, le risque et l'amitié

Où les faits ne sont pas que des preuves

Mais où tu as tout à perdre et plus rien à gagner

 

 

 

Ta vie sombre, froide et vide,

A demi en suspend, à demi morte debout

Où ton être tout entier n'est qu'une coquille vide

Plus qu'un lambeau de chair qui pourri de partout

 

Va reprendre sa descente dans les affres du temps

Et tu resteras là, contemplant le cadran

De ces minutes impies, sources de toutes les souffrances

Qui au décompte final t'apporte la délivrance

 

Ici uniquement par devoir

Car la vie pour toi est contraire à l'espoir

Chaque jour, incessamment, elle te l'affirme

De l'amour tu seras à jamais un infirme

 

Marqué par la vie, tu as sus encaisser

Mais la note un jour il faut payer

Or tu as décidé de ne jamais plier

Et idiot prétentieux tu finiras brisé

 

bourreau inconscient, traître involontaire,

Toi, celui que je considère comme mon frère,

Tu as anéantis les dernières chimères

Les doux rêves sont désormais poussière

 

Je vais me mettre à nu,

Lui parler de ce rêve défendu

Elle tombera des nues

Mais j'espère en sera convaincu

 

Car aveugle de sa propre beauté,

Elle jugera mes mots insensés

Et blessée par son lourd passé

Elle pourra, en bloc tout rejeter

 

Quoi qu'elle pense de mes lignes amoureuses

Quoi qu'elle ressente, pense ou croit

Ma grande peur est qu'elle soit moqueuse

Et qu'encore l'amour soit mon chemin de croix

 

Je sais que mon amour est unilatéral

Que pour elle, pour son cœur minéral

Je ne représente rien, au mieux, un confident

Qui du jour au lendemain s'égarera dans le vent.

 

Mais je tiens tant à elle

Que mentir même par omission

M'est impossible et cruel

 

C’est pourquoi je laisse de coté la raison

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tin jambon
merci de me faire part de vos remarque et de ce que vous pensez de ces quelques vers
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