Emportées
Par un frimas
Des silhouettes déchirent le matin
Une jarre sur la tête
Pour aller prier l'eau de la source.
Leur silence est un murmure
Leur murmure une musique
Qui dit la lourdeur du temps
L'injuste destin
L'accablante fatalité.
Et l'eau
Se mélangeant
A leurs amères larmes
Scintille avec les rayons du soleil
A Fatima.
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