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Catégorie : Poèmes (divers)
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Plume Poeme Divers

Passant sur le chemin près du lagon tranquille

Regagnant mon faré dans la cocoteraie

Je vidais de ma tête toute idée inutile

Observant le soleil jetant ses derniers traits.

 

L'échope du "chinois" aux volets tricolores

Laissait passer un fil de lumière diffuse

Qui vacillait un peu pour de nouveau éclore

Il feint d'aimer la nuit puis soudain la refuse.

 

Le seuil aux planches peintes abritait un banc vert

C'est là que la journée, aux heures les plus chaudes

Se tenait Tiaré assise près de sa mère

Je cherchais à la voir mais la porte était close.

 

Mais plus loin sur la sente, au détour d'un buisson

Je sentis sa présence et le vit en surgir

Mais que fait-elle ici ?, quelle en est la raison ?

Elle n'allait pas tarder à combler mon désir.

 

La fille aux cuisses fermes et aux seins délicats

Me prit la main bien vite et m'entraîna plus loin

Sa bouche et ses cheveux donnaient tout leur éclat

Je me soumis entier au sourire malin.

 

Nos corps à l'unisson furent vite complices

Les gestes de l'amour l'un à l'autre donnés

Le voyage fut long, tout empli de délices

C'est un nanan du ciel qui nous est redonné !

 

Quand au petit matin le soleil apparut

Elle alla prestement regagner son logis

Sa peau de satin ocre, ses yeux noirs disparus

Il ne me restait plus rien de cette magie.

 

La journée qui suivit à passer fut bien dure

Et j'attendis que vienne au plus vite le soir

Souhaitant que la fille quitte encore sa masure

Pour aller de nouveau me perdre dans ses yeux noirs.

 

Tahiti.

 

 

 

 

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