Idylle.
Tu appréhendes ma solitude,
Tu décèles mon inquiétude.
Tu libères ma lassitude,
Tu brises mes certitudes.
Je sens mes émotions renaître,
Je vois mes angoisses disparaître.
Je vis simplement ces moments anodins,
Où rêverie et légèreté dessinent le chemin.
Conscience prise de l'interdit,
Comment ne pas goûter ce fruit?
Isolée et esseulée dans mes nuits,
Réveillée, transie par tes envies.
Meurtrie, abandonnée des années durant,
Soumise, incomprise, naïve tout en espérant.
Douceur, tendresse agrémentent cette romance,
Où evasions, émotions ravivent mon existence.
De ses pensées soucieuses, ses attentions grandissantes,
Sensibilité, complicité appellent à la passion dévorante.
Aveuglée, frustrée par mes désirs refoulés,
Agressée, humiliée par mes actions menées.
Accusée, bafouée de ses échanges inavouées,
Innocente, victime de cette triste réalité.
Contrainte d'avouer, privée de ce plaisir inachevé,
Subsistera en moi cette prise de liberté.
Ces escapades, ne sont maintenant plus de raison,
Pour oublier, occulter ce qui ressemble à une trahison.
Submergée, dépassée, par cette vérité,
Délivrée, soulagée de cette obscurité.
Aimée, se sentir aimée, se savoir aimée,
Ecoutée, être respectée, mais aussi considérée.
De ce début d'idylle dorénavant dévoilée,
Vais je enfin vers des cieux insoupçonnés?
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