Lorsque tu es partie j’étais désemparé,
J’ai maintes fois tenté de retrouver une âme
Qui puisse me consoler, mais même lorsqu’elle se pâme
Nulle femme à mes yeux ne peut t’être comparée.
Pour vivre ma solitude je me suis préparé.
Vois, j’y suis parvenu sans t’en faire de blâme,
Celui qui t’a volé n’est même plus infâme !
La vie poursuit son cours et m’en voilà paré.
Depuis trente six années je vis ma solitude,
Chaque jour se succède avec sa lassitude,
Maintenant je suis vieux, et qu’importe tout cela.
Tu as refait ta vie, mais en es-tu heureuse ?
J’en doute en te voyant chanter a cappella
Dans l’église où tu es la catéchèse pleureuse.
Novembre 2012, à celle qui partit!
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