Retour à l'azur et au rires
Au loin s'en va la liqueur perfide
De ces années mortes que je n'ai su combler
Que par l'oubli et la colère.
Mais quand le masque tombera
Nos étoiles s'éteindront.
Trouverais-je la force, et le courage
Simplement de marcher, d'aller de l'avant ?
En faisant fi de la médiocrité ambiante
Dont je fait moi même partie
Et qui consume mon cœur écorché,
Attise cette colère immense, dévastatrice
Que je cache au fond de mon ventre.
Dans un coin de la pièce, le monstre s'est assis,
Je me lève le jour et je tombe la nuit.
Les couleurs reviennent, peu à peu
Mais je les vois ternes, floues
À travers une fumée du diable
Je vois le soleil briller
Je sens la pluie sur ma peau
Mais dans ma tête une tempête
Qui aveugle mon esprit.
Les mains tremblent, le souffle est coupé
La mort liquide à frappé
Le corps en milles morceaux
L'âme déchirée, en lambeaux
Et les yeux équarquillés,
Des cernes bleues, noires, creusées
Des lames de rasoir dans la poitrine
Des larmes de ne plus avoir de rimes.
Dans mes rêves un papillon bleu
Qui virevolte autour de moi
Se pose sur mon front et se meurt la
Et qui m'envoie planer dans les cieux.
Dans un coin de la pièce le monstre s'est assit
Je me lève le jour, et je tombe la nuit.
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