Je côtoie les voies ferrées quand mes pensées déraillent
Je partirai
Loin des oiseaux de la ville
J’en pâtirai
Peut-être
Mais je te quitte, Fauvette grisette
Toi et ces bâtiments grisâtres
J’irai longer le Rhin
Beau et sinistre fleuve
J’écrirai ma bohème
Comme Rimbaud et ses poèmes
Qu’importe l’épreuve
Qu’il neige, qu’il pleuve
J’égrènerai la flore sur ma route
M’agripperai à l’herbe et à l’air
Du temps
Assez du rocher près de l’étang !
Il est temps que j’aille nager
Mais je crois que je tends
La nuit vers ce temps, qui me nuit
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