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Catégorie : Poèmes (divers)
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Plume Poeme Divers

 

Oh toi ! Affriolante,

Avec ta robe en dentelle.

Assise, toute de noir vêtu,

en de si haut endroit,

ne laissant entrevoir

que ta silhouette,

aussi fine que sublime.

Toi dont le sourire

fait pâlir le soleil

et éblouis la lune

en cette sombre nuit.

Dit moi ce que tu vois

par de là ce vide,

là ou moi je ne vois

qu’une allégorie imparfaite

à la condition humaine,

un abysse infernale

reflet d’un monde qui va mal,

un gouffre infini

semblable à la solitude d’aucun.

J’y vois pour ma part

la bassesse du genre humain,

qui remplit de rien

prend l’air altier

pour ne lancer qu’inepti.

Dit moi pourquoi

je ne puits être patient

avec cette masse impertinente

dont je fait pourtant partie.

Dit moi pourquoi

je ne m’y reconnaît pas

n’y voyant rien d’autre

que le triste leitmotiv

de mon propre ostracisme.

Mais ne voit tu pas

par delà les apparences

de cet être désabusé,

le jeune garçon

qui malgré les balafres

reste joviales.

Celui qui, ingénu

ne pense qu’amour,

ne vit qu’amour,

ce pauvre fou,

ce grand fou.

mais dit moi pourquoi

pourquoi ne le voit tu pas

ne serait je donc

que ce que je semble être ?

Un être sans amour

qui n’a pour cœur

qu’un trou béant.

Que devrais je faire ?

vivre sans envie

si ce n’est celui

d’une vie sans mire.

Dis moi comment,

Comment peuvent ils

chanter l’espoir

quand je n’en voit aucun,

chanter la joie

quand je n’en ressent rien,

chanter l’amour

quand il n’existe pas.

Qu’est ce que l’amour

si ce n’est le besoin

d’exister pour un autre,

un autre que soit.

Un besoin bien égoïste

pour un sentiment si altruiste.

Un autre mirage

à rajouter à la liste

des imposture de la vie

Alors je te le dis,

j’y vois beaucoup,

beaucoup de vide,

beaucoup de rien,

et toi, dit moi

par de là ce vide

que vois tu ?

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