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Catégorie : Poèmes tristes et sentimentales
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Poemes Tristes Et Sentimentales

Mon chagrin est tellement grand qu’il emplit mes rêves et mes nuits.

Réveiller par mes propres pleurs, et mes cris piégés dans la gorge.

Dans le noir j’essuie mes larmes. 

Je ne sais pas si je vais m’en sortir vivante. 

Mille astuces pour leurrer celui-ci, je mets mes écouteurs d’où sortent des voix dissonantes et des sons métalliques , en prenant du LBD où du « pshit sommeil » au goût caramel...

Mais mon chagrin n’est pas dupe, il est tapit dans l’ombre guettant le moment inopportun pour m’assaillir et me mettre à terre sous les coups de son épée tranchante tel un justicier des causes perdues.

Alors je pose milles mouchoirs sur ma plaie. Un court instant me soulage et celui d’après les milles mouchoirs s’envolent tachés de ma tristesse comme une nuée de corbeaux qui me narguent de leurs cris graves et lugubres. 

Funeste répétition qui m’entraîne chaque jour davantage dans une longue descente par de vieux escaliers que soleil ne peut atteindre.

Ma poitrine me fait mal, je suffoque et mon âme est en piteuse état.

C’est si douloureux que j’en appelle à la mort pour me délivrer.

Ce chagrin n’appartient plus à qui conque, car il a pris une autre dimension qui dépasse l’entendement . 

Ce mal est vieux de 55 ans, ce mal m’habite depuis toujours.

On dit que la vie est plus forte... mais de quelle vie parle t’on ?

Je ne sais pas si le temps fera son œuvre et qu’elle en sera l’issue.

Je sais juste qu’il ne faut pas que cela dure trop longtemps, car je suis en train de disparaître comme 

Le soleil qui m’habitait à disparu.

Mes pas m’ont menés dans la maison de Dieu, dont je ne suis pas fidèle. 

J’y ai posé mes genoux, joints mes mains. Effleurer du bout des doigts mon visage et ma poitrine de cette eau miraculeuse.

J’ai imploré Dieu et j’ai brûlé des cierges. 

Suis-je ton enfant ?!!!

Ceci est la vérité.

Mon Dieu, ayez pitié de moi.

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