Ma Daysie
Ma Daysie à présent que tu n'es plus
je regarde la vie d'un autre œil.
Légèrement, je tressaille
lorsqu'un cheval qui de loin te ressemble
descend la tête haute, le dos libre de sa selle.
Je rebrousse chemin
j'appelle, je réponds
je te prépare des carottes que tu ne mangeras pas.
Un oiseau oscille sur le toit du monde.
Un cri
cette cambrure
cette blancheur fugace
ramasse-t-elle encore ton tas
d'herbe verte ?
Tu craignais les camions
les motos
le bruit sourd des moteurs
tu aimais à voiture rouge
qui m'amenai jusqu'à toi
tu craignais les jeunes des colos
tu aimais le silence
mes caresses affectueuses.
Donne-moi
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