Quand abaisse le soir son long voile indistinct
L’enfant sur ses genoux prie la statue qu’il aime
Cette statue symbole ample, immense, extrême
De la femme bohème au regard si certain.
Une saveur sonore use l’air clandestin
Tandis que son visage est devenu fort blême,
Blême d’un sourd plaisir, d’épaisses sueurs même
Descendent parfumées, suprêmes, de son teint.
Le ciel sème un silence embaumé de puissance
Et recrache une odeur blanche de jouissance
Mais la sorgue est souillée d’un vice bouillonnant.
Délirent tous les cieux des soupirs de tourmentes,
Cette Muse sculptée est saisie d’épouvantes,
Car l’ange la blasphème en pêchant comme Onan.
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Les mots dansant en vagues de rimes
Sauront-ils unir dans un même désir
La solitude peuplée de rêves par l’onanisme
A la vierge figée dans son déplaisir...