Un, deux, trois, c’est la joie
Crient tous ensemble les cœurs
Un, deux, trois, c’est la joie
Plus de doigts moqueurs.
Les garçons et les filles
Chantent : Là, là, là, là, là…
Les garçons et les filles
Comme ça, voilà.
Toute mouillée, trempée
Ô ma chère douce nuit
Toute mouillée, trempée
De mon vaste bruit.
Ô ma très belle lune
Rayonnante sur la mer
Ô ma très belle lune
Au rayon amer
Voit-elle, ta lumière
Mes yeux assaillis par l’eau
Voit-elle, ta lumière
Mon regard, eh oh…
Un, deux, trois, c’est la joie
Crient tous ensemble les cœurs
Un, deux, trois, c’est la joie
Plus de doigts moqueurs !
Et à travers la rue
Monsieur chien trotte en boitant
Et à travers la rue
Pousse un cri chantant…
Doux parfum de la terre
Mais qu’est-ce que tu sens bon !
Doux parfum de la terre
Fait d’auguste plomb !
Les flammes éternelles
D’un Enfer artificiel
Les flammes éternelles
Du sublime Ciel
Vont rôdant dans l’aurore
Grise et bleue dans le noir ;
Va rôdant dans l’aurore
L’aigri bleu du soir.
Toute mouillée, trempée
Ô ma chère douce nuit
Toute mouillée, trempée
De mon vaste bruit.
Les garçons et les filles
Chantent : Là, là, là, là, là…
Les garçons et les filles
Comme ça, voilà.
Cette jolie comptine
De toutes humeurs d’enfant
Cette jolie comptine
Au chant triomphant.
Et gaiement je sautille
Et fredonne d’un ton clair.
Et gaiement je sautille,
Chante en pleurant l’air,
De la pauvre comptine
De tous mes pleurs enfantins
De la pauvre comptine
Des tristes matins.
Un, deux, trois, c’est la joie
Crient tous ensemble les cœurs
Un, deux, trois, c’est la joie
Plus de doigts moqueurs !
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