Contre toutes et tous, contre vents et marées
Je partirai, bien loin d’ici, vers d’autres lieux
Je m’en irai marcher sous de délirants cieux
L’idéal dans les yeux, fantaisies amarrées.
J’écouterai tomber le sang frais de mes pieds
Quand les âcres oiseaux aux chansons inouïes
S’en iront dans le ciel vers les eaux éblouies
Ô nature princière ! Ô somptueux sentiers !
Comme un très grand rêveur, j’errerai sur les routes
Et les soirs étoilés chargés de douces gouttes
Rafraîchiront mon cœur dans ces bois égarés.
Et courant à travers les ombres qui s’allongent
Je m’en irai dans ce si fantastique songe
Où mon cœur rime avec mes souliers déchirés.
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