Sous le rutilement du beau soleil couchant
Dansent royalement dans la nuit, des colombes
Au-dessus de la mer, des vagues et des trombes
Dans le brouillard épais et le ciel rougeoyant.
Quand le terrible soir vient remplacer le jour
Et nous fige le cœur d’une langueur horrible
Et prend par sa froideur tout notre corps pour cible,
Tu es là remplissant les ténèbres d’amour.
Toi oiseau voyageur, splendide et somptueux
Tu planes dans l’azur laissant la douce brise
Te trainer, et glissant sous sa si tendre emprise
Tu vogues sur le monde ardent et merveilleux.
Tu es aussi royal que l’aigle et le condor
Tu as vu la grandeur des montagnes neigeuses
Où naissent sur les pics des avalanches creuses.
Et les profonds maelströms où le béhémoth dort
Tu as de ton œil vif observé les marins
Qui traversaient la mer que les rochers diffractent
Et tu as surplombé de belles cataractes
Dans le ciel flamboyant et les vents riverains.
Toi symbole de paix, d’amour et de douceur
Comme tu es sublime, et ton envol palpable
Fait dans la nue rougeâtre une tache immuable
Atténuant par sa splendeur notre douleur.
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