Il n’est pas toujours très fort
Des fois, c’est juste un picotement
Un pincement au fond du cœur
Te rappelant que t’es vivant
J’arrive même à l’oublier
Ça n’dure jamais vraiment longtemps
Mais pour une heure ou une journée
Il disparaît silencieusement
Quand il revient, il est puissant
Il aime bien entrer en grand
Car son départ n’était qu’un leurre
Pour me rapp’ler qu’il est ardent
Plus je vieillis, plus j’apprivoise
Son caractère inhérent
Un brin triste de la perte
De mon innocence d’enfant
Du temps où j’le pensais éphémère
Ou du moins inconsistant
Sans me douter, une seule seconde
Qu’il était omniprésent
Le craindre serait une méprise
Une erreur de débutant
Alors j’m’efforce comme je peux
À subir son tempérament
Et parfois au coucher
Car là est l’heure de mes tourments
Je me laisser bercer
Par cet élan récurrent
Mes rêves guidés par la présence
De ce mal rassurant
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