L’amour s’en va, le chagrin reste
C’est toujours la même tristesse
Sur le visage du bonheur
L’éternel recommencement
Des hivers froids qui violemment
S’enroulent autour de mon cœur
Ton cœur me redonne l’adresse
Des printemps crus sans lendemains
Là, où les violons de l’automne
À travers les jours pâles fredonnent
Inlassablement ce refrain
La guillotine du temps, traitresse
Tranche le cou de notre amour
La blessure superficielle
Même si elle n’est jamais mortelle
Ne cicatrise pas toujours
Les bourrasques de neige sans cesse
Tourbillonnent dans la maison
Sous l’avalanche, enseveli
Le soleil, mal-aimé, finit
Sa dernière représentation
Solitude, tu tiens tes promesses
Toujours fidèle au rendez-vous
Dans tes saisons, les fleurs se fanent
Au rythme d’une musique en larmes
Composée pour les cœurs jaloux
Irrémédiablement l’averse Prédit l’approche du déluge
Et misérablement je cherche
Les clés d’un quelconque refuge
Merci de laisser un commentaire !
1000 caractères restants
Copyright © 2006 / 2024 Vos poèmes (partage de poèmes) — Tous droits réservés
Plan du site Créé par : Dépanne Pc Services
Information légale - Politique de cookies