Max Payne
Une histoire de vengeance pour laquelle le film de Robert Rodriguez, Desperado, a longtemps servi de ciment. Mais après plusieurs réécritures, ma plume s'est surtout inspirée de la trame du jeux video éponyme produit par Rockstar. Ou quand la vengeance déguise le désir désespéré de retrouver l'être cher perdu.
Rien ne se meut au fond de ces terres maudites
Si ce n'est l'horizon qui bascule dans le vide
Un inconnu erre sans fin dans son exil
Si ce n'est avec la soif de la chair fertile
L'astre lunaire rappelle sur lui les rides du temps
Dans lesquelles chute un delta de larmes de sang
A la vue de cette silhouette emportée par le vent
L'étirement des fossettes cesse sur le champs
Ses pas font trembler les mines anti-personnelles
Et les mains auteurs de sa vengeance immortelle
Les tigres persans l'ont imprégné d'une élégance sans pareil
Malgré ce mal ancien rongeant les dernières traces humaines
Ses derniers souvenirs ont fini fracassés sur un rivage
Au creux de sa poitrine ne reste que la photo d'un visage
Jugeant la justice incapable pour lui seul reste fiable
Le contrat meurtrier que son âme a signé avec le Diable
Le tiers de cette vie se retranscrit dans mes vers
Que déjà ma plume creuse sa folie meurtrière
Son ombre se confond dans celle de l'ange mortuaire
Qui répend sur sa foi un dernier rayon de lumière
Epuisé à force d'accumuler tous ces deuils
Ce héros déchu voudrait enfin dépasser le seuil
Mais aux portes de l'Enfer lui est réservé le même accueil
Les balles pleuvent et couvrent ses rêves du même linceul
Sur le chemin du châtiment fleurissent autant de tombes
Que d'impacts sur l'étoile de son coeur mais plus de ce monde
Il porte sa croix comme le fardeau d'une malédiction
Desperado crucifié sur la voie de la rédemption